Spécificité de ma pratique


« Tu es ce que tu fus, tu seras ce que tu fais. »
Le Bouddha

L’art-thérapie, est pour moi l’outil idéal et performant pour qui souhaite se reconstruire, être dans l’ici et maintenant.
Commencer à s’aider soi même c’est comprendre que nous ne sommes pas défini par des symptômes, des diagnostics posés. Chaque personne a sa singularité et c’est en elle que réside sa force et sa richesse. En avoir conscience, c’est comprendre son potentiel et sa capacité à exister.

Je choisi d’accompagner les personnes à cheminer dans la rencontre d’elles mêmes avec des mediums qui proposent de côtoyer la limite.
Poser une limite, revient à définir son cadre, à définir qui l’on est et comment évoluer en relation avec le monde, les gens. Le cadre est sécurisant, structurant, modelant, ne pas en avoir c’est évoluer sans avoir connaissance de soi, de ses capacités.
Poser une limite c’est dire à l’autre que tout n’est pas possible, et ne pas l’encourager dans un fonctionnement qui ne respecte pas la personne que l’on est.
Savoir se donner une limite en toute chose, pour soi, un seuil de tolérance qu’on ne dépasse pas, au delà duquel on peut se mettre en danger.
Jusqu’où je suis en accord avec moi même, avec mon être, et à quel moment je ne m’écoute plus ?

Ce sont ces questionnements que j’invite à explorer au travers de la pratique de la photographie et la création de mandala.

La photographie (numérique) :

Je cherche à développer un sentiment de liberté, de pouvoir être soi dans un espace autre qui n’appartient qu’à soi. Je souhaite que chacun puisse trouver un espace où évoluer, créer, être la personne véritable et singulière qu’il est.
La photographie permet d’exprimer sa perception du monde, des choses, de la vie, en toute sincérité, dans son ressenti propre. Le sujet, le cadrage, la netteté, la proximité, sont autant de choix qui rendent à chacun sa singularité.
Cette première étape importante permet de recontacter la personne que l’on, l’image capture une part de notre réalité à l’instant T.
L’attente entre la prise de vue et la visualisation des photos permet l’oubli. Oublier l’idée que l’on s‘est faite de ce que sera la photo pour être alors disponible à se laisser surprendre. Découvrir que ce qui a été perçu par notre corps et nos sens, révèle beaucoup plus d’informations que notre conception mentale de la photo au moment du déclenchement. Comprendre que l’acte photographique relève d’un état, d’une mise à disposition de soi pour être dans le ressenti le plus juste de ce qui nous entoure. Et c’est à ce moment là que nous pouvons évoluer dans ce que j’appelle cet espace de l’entre 2, où l’on peut être soi, trouver ses propres ressources (car présentes en chacun de nous) pour pouvoir exister comme l’être véritable que nous sommes.
Vient ensuite l’étape quand on est prêt, de donner à voir son travail, ses productions. L’œuvre peut passer alors de la sphère privée à la sphère publique.
La réception de l’œuvre par l’extérieur est très importante, car c’est le regard de l’autre qui valide qu’une chose est bien réelle et qu’elle existe.

Le mandala :

La forme physique du cercle du mandala, défini l’espace de travail. Elle est très contenante, et aide à la mise en création, permettant une grande liberté d’expression de soi. Elle inscrit un monde d’intériorité en relation avec le monde extérieur. 

En créant un mandala nous rendons visible et tangible ce qui existe dans notre psyché, il est une représentation symbolique de notre intériorité.

Par cette pratique on va se ré-harmoniser, dépasser le sentiment de dualité pour revenir à l’unité de soi, se recentrer. 

Le mandala est un espace personnel où l’on s’autorise à être soi, à être dans le jeu, dans l’expérience de. On se laisse surprendre, on va contacter en toute liberté et bienveillance, une part intime de soi ; on l’accueille pour lui permettre de prendre corps, et d’exister au dehors de soi.

 

Les modalités

Je travaille avec les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées. Cette pratique s’adresse à toute personne qui souhaite dépasser des blocages, des difficultés psychiques (mal-être, traumatismes, …), et pour qui toute verbalisation est difficile (enfant, ado, SPT,…).

J’interviens en institution essentiellement sur Paris et banlieue :

• en EHPAD (Unité de Vie Protégée et PASA),

• en structure pour personne en situation de handicap mental

• en hôpital psychiatrique.

• en CSAPA

Séance individuelle ou en groupe (jusqu’à 6 personnes) réalisée sur site.

Durée de la séance : 1 heure à 1 heure 30 + temps de préparation et temps de restitution de la salle propre (environ 3 heures au total).

Tarif (matériel à fournir) : 150 euros la séance

 

Il est possible de mettre en place un suivi individuel, sans passer par une structure de soin, dans ce cas si vous le souhaitez vous pouvez me contacter pour discuter des modalités.

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